L'activité physique au service d'une prise en charge nutritionnelle optimale

Proposer une prise en charge nutritionnelle optimale implique la prise en considération de l'alimentation, de même que l'activité physique. Découvrez les recommandations émises à ce sujet ainsi que les apports de l'activité physique pour les patients atteints de cancer.

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VIDÉO TÉMOIGNAGE

1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

Sources

Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

Avec l'aimable participation de
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1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

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Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

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L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

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Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


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À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

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En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
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Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
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Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
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Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
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Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


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À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
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Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

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Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


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On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

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  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

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Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

Sources

Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

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L'activité physique au service d'une prise en charge nutritionnelle optimale

1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

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La dénutrition chez les patients atteints de cancer
1
min

La dénutrition est une complication fréquente du cancer. Elle touche environ 30 à 80% des personnes atteintes de cancer. Définition, causes, impact : découvrez comment l'anticiper et la prendre en charge.

La dénutrition est une complication fréquente du cancer. Elle touche environ 30 à 80% des personnes atteintes de cancer, avec une prévalence plus importante pour les cancers des voies aérodigestives supérieures, de l’estomac, du pancréas et du poumon. La dénutrition a un impact sur les arrêts de traitements, les retards de traitement, la diminution des doses de traitement et donc minore les chances de réussite du traitement. Aucune situation de cancérologie n’est indemne du risque de dénutrition. Toutes les localisations et tous les stades sont concernés.


1. Qu'est-ce que la dénutrition ?

Elle résulte d’un déséquilibre entre les apports alimentaires qui sont souvent diminués, et les besoins protéino-énergétiques de l’organisme, qui sont souvent augmentés, entraînant une perte de poids involontaire et une fonte des muscles. Cette perte musculaire est associée à un risque accru de complications des traitements (infections postopératoires, toxicités sévères de la chimiothérapie ou de l’immunothérapie, etc.).

En cancérologie, la perte d’appétit (anorexie) et l’augmentation de la dépense énergétique au repos participent fréquemment à l’amaigrissement et donc à la dénutrition.

2. Quelles sont les causes de la dénutrition ?

Diverses raisons, qu’elles soient liées à la maladie et/ou aux traitements administrés peuvent favoriser la dénutrition :

  • l'âge du patient au diagnostic;
  • les douleurs, et notamment les douleurs lors de la déglutition chez les patients atteints d’un cancer ORL ou un cancer de l’œsophage;
  • la fatigue, effet secondaire très fréquent des traitements;
  • les troubles du goût;
  • les troubles de l’odorat;
  • les troubles digestifs (nausée, vomissement, constipation, diarrhée).

3. Comment prendre en charge la dénutrition de l’adulte de moins de 70 ans ?

3.1. Lors de l’évaluation de l’état nutritionnel

Questionner le patient afin de diagnostiquer la dénutrition puis évaluer sa sévérité, par exemple avec les questions suivantes:

  • Faire repréciser les éléments suivants qui figurent dans le questionnaire : avez-vous perdu du poids sur la dernière semaine ? Et sur le dernier mois ? Quel poids et quelle taille faites-vous actuellement ?
  • Avez-vous des difficultés à vous alimenter ? Avez-vous réduit vos portions alimentaires dernièrement ? Si oui, de combien ?
  • Identifiez-vous des facteurs qui diminuent votre appétit ou vous empêchent de vous alimenter correctement (symptômes associés)?
  • Vous interdisez-vous certains aliments ?

3.2. Diagnostic de la dénutrition

Critères phénotypiques (1 seul suffit) :

  • Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • IMC < 18,5 kg/m2.
  • Réduction quantifiée de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire.

Critères étiologiques (1 seul suffit) :

  • Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’une semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de deux semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle quantifiée ou aux besoins protéino-énergétiques estimés.
  • Absorption réduite (maldigestion/malabsorption).
  • Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive.

3.3. Sévérité de la dénutrition

Dénutrition modérée (1 seul critère suffit)

  • 17 < IMC < 18,5 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* > 30 g/L et < 35 g/L.

Dénutrition sévère (1 seul critère suffit)

  • IMC ≤ 17 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 10 % en 1 mois ou ≥ 15 % en 6 mois ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* ≤ 30 g/L.


3.4. Un parcours de soin adapté

Voici les recommandations de prise en charge.

Patient non dénutri

  • Réévaluation à chaque consultation.
  • Prise en charge des facteurs favorisant : dysgueusie, hyposialie, troubles dentaires, troubles de la déglutition, dépression, difficultés motrices, douleur, troubles digestifs, isolement social, difficultés financières, habitudes alimentaires restrictives, etc.
  • Anticipation des situations à risque : chirurgie lourde, initiation d’un traitement oncologique systémique, etc.
  • Proposer un suivi diététique.
  • Si diminution des ingesta < 2/3 des besoins : initiation d’une alimentation enrichie ainsi que de compléments nutritionnels oraux. Initiation d’un suivi diététique.

Dénutrition modérée

Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :

  • Si ingesta> 2/3 des besoins:
    • Alimentation enrichie.
    • Initiation de compléments nutritionnels oraux.
  • Si ingesta < 2/3 des besoins:
    • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
    • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Dénutrition sévère

Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :

  • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
  • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Pour rappel, les besoins sont :

  • Besoins protéino-énergétiques totaux: environ 25 à 30 kcal/kg par jour en périopératoire et 30 à 35 kcal/kg par jour en oncologie médicale.
  • Besoins en protéines: 1,2 à 1,5 g/kg de protéines par jour.

Points de vigilance

Certains effets secondaires concomitants ou certains traitements doivent alerter et entraîner une prise en charge de plus haut niveau. Dans le cas présent :

  • Chez le sujet de plus de 70 ans : prise en charge particulière (cf arbre décisionnel dédié).
  • À l’initiation d’une nutrition artificielle : surveillance et prévention du syndrome de renutrition inapproprié.

En cas de doute, il est recommandé de s’adresser au médecin référent.

Important

Les bonnes pratiques ci-dessus sont données à titre indicatif et d'illustration. Il ne s’agit en aucun cas d’éléments contractuels. Chaque centre est responsable de la mise en œuvre du parcours de prise en charge du patient selon le contexte clinique. Ces bonnes pratiques seront amenées à évoluer dans le cadre de la co-construction de nos solutions avec nos partenaires, notamment avec Gustave Roussy.

4. Comment prendre en charge la dénutrition de l'adulte de plus de 70 ans ?

4.1. Lors de l’évaluation de l’état nutritionnel

Questionner le patient afin de diagnostiquer la dénutrition puis évaluer sa sévérité, par exemple avec les questions suivantes.

  • Faire repréciser les éléments suivants : avez-vous perdu du poids sur la dernière semaine ? Et sur le dernier mois ? Quel poids et quelle taille faites vous actuellement ?
  • Avez-vous des difficultés à vous alimenter ? Avez-vous réduit vos portions alimentaires dernièrement ? Si oui, de combien ?
  • Identifiez-vous des facteurs qui diminuent votre appétit ou vos empêchent de vous alimenter correctement (symptômes associés) ?
  • Vous interdisez-vous certains aliments?

4.2. Diagnostic de la dénutrition

Critères phénotypiques (1 seul suffit) :

  • Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • IMC < 22 kg/m2.
  • Réduction quantifiée de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire.

Critères étiologiques (1 seul suffit) :

  • Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’une semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de deux semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle ou aux besoins protéino-énergétiques.
  • Absorption réduite (maldigestion/malabsorption).
  • Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive.

4.3. Sévérité de la dénutrition

Dénutrition modérée (1 seul critère suffit)

  • 20 < IMC < 22 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 5 % et < 10 % en un mois.
  • ou ≥ 10 % et < 15 % en six mois.
  • ou ≥ 10 % et < 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* ≥ 30 g/L.

Dénutrition sévère (1 seul critère suffit)

  • IMC < 20 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 10 % en un mois.
  • ou ≥ 15 % en six mois.
    ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* ≤ 30 g/L.

4.4. Un parcours de soin adapté

Voici les recommandations de prise en charge.

Patient non dénutri

  • Réévaluation à chaque consultation.
  • Prise en charge des facteurs favorisant : dysgueusie, hyposialie, troubles dentaire, troubles de la déglutition, dépression, difficultés motrices, douleur, troubles digestifs, isolement social, difficultés financières, habitudes alimentaires restrictives, etc.
  • Anticipation des situations à risque : chirurgie lourde, initiation d’un traitement oncologique systémique, etc.
  • Proposer un suivi diététique.
  • Si diminution des ingesta < 2/3 des besoins : initiation d’une alimentation enrichie ainsi que de compléments nutritionnels oraux. Initiation d’un suivi diététique.

Dénutrition modérée

Les conseils sont les mêmes qu’en absence de dénutrition, à savoir, la mise en place d'un suivi diététique, ainsi que :

  • Si ingesta > 2/3 des besoins:
    • Alimentation enrichie.
    • Initiation de compléments nutritionnels oraux.
  • Si ingesta < 2/3 des besoins:
    • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
    • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Dénutrition sévère

Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :

  • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
  • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Pour rappel, les besoins sont:

  • Besoins protéino-énergétiques totaux: environ 25 à 30 kcal/kg par jour en périopératoire et 30 à 35 kcal/kg par jour en oncologie médicale.
  • Besoins en protéines: 1,2 à 1,5 g/kg de protéines par jour.

Points de vigilance

Certains effets secondaires concomitants ou certains traitements doivent alerter et entraîner une prise en charge de plus haut niveau. Dans le cas présent :

  • Chez le sujet de plus de 70 ans : prise en charge particulière (cf arbre décisionnel dédié).
  • À l’initiation d’une nutrition artificielle : surveillance et prévention du syndrome de renutrition inapproprié.

En cas de doute, il est recommandé de s’adresser au médecin référent.

Important

Les bonnes pratiques ci-dessus sont données à titre indicatif et d'illustration. Il ne s’agit en aucun cas d’éléments contractuels. Chaque centre est responsable de la mise en œuvre du parcours de prise en charge du patient selon le contexte clinique. Ces bonnes pratiques seront amenées à évoluer dans le cadre de la co-construction de nos solutions avec nos partenaires, notamment avec Gustave Roussy.

Sources

Article rédigé par Valérie Royer-Garabige, diététicienne-nutritionniste, Dr Antonio Di Meglio, oncologue médical, et Amélie Pelletier, journaliste scientifique.

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Quand et comment évaluer l’état nutritionnel d’un patient ?
1
min

L'évaluation nutritionnelle des patients atteints de cancer constitue l'un des piliers essentiels de leur parcours de soins. Découvrez les enjeux qui sous-tendent celle-ci et et quels critères prendre en compte pour identifier une éventuelle dénutrition.

L'évaluation de l'état nutritionnel, pilier essentiel du parcours de soins

L’évaluation de l’état nutritionnel du patient est indispensable tout au long du parcours de soins. Elle doit être systématique au diagnostic, puis à chaque consultation :

  • Au début de la maladie, c’est un élément clé pour l’oncologue dans la décision des doses de chimiothérapie et des supports éventuels à mettre en place.
  • En cours de traitement, un bon état nutritionnel permet une meilleure tolérance des traitements.
  • Après les traitements et lors du suivi, l’état nutritionnel a un impact majeur sur la qualité de vie et la réduction du risque de rechute et de mortalité.

Cette évaluation repose essentiellement sur le poids, l’indice de masse corporelle (IMC) et l’évaluation des ingesta.

Quels sont les critères relatifs à la dénutrition ?

On parle de dénutrition si le patient présente au moins un des critères suivants :

  • Perte d’au moins 5% du poids en un mois
  • Perte d’au moins 10% du poids en six mois
  • IMC < 18.5 kg/m2 pour les patients de moins de 70 ans OU un IMC < 22 kg/m2 chez les plus de 70 ans.

On parle de dénutrition sévère si le patient présente au moins un des critères suivants :

  • Perte d’au moins 10% du poids en un mois
  • Perte d’au moins 15% du poids en six mois
  • IMC < 17 kg/m2 chez les patients âgés de moins de 70 ans OU un IMC < 20 kg/m2 chez les plus de 70 ans.

Les ingesta peuvent être estimés par une EVA (SEFI® pour Score d’Evaluation Facile des Ingesta) ou une échelle numérique avec laquelle le patient défini lui-même ses ingesta actuels entre zéro (je ne mange pas du tout) et dix (je mange comme d’habitude ou comme avant d’être malade). Une estimation des ingesta inférieure à sept est associée à un haut risque de dénutrition.

Quels enjeux sous-tendent l'évaluation nutritionnelle des patients ?

Selon le résultat de cette évaluation nutritionnelle et le traitement envisagé, l’oncologue pourra programmer une consultation spécialisée avec un diététicien et/ou un médecin nutritionniste s’il le juge nécessaire. Dans certains parcours de soins, cette consultation est systématiquement programmée (ORL, allogreffe, chirurgie digestive lourde,…).

Il est donc important de connaître le poids de référence qui correspond au poids avant la maladie ou entre trois et six mois avant le diagnostic.

En cours de traitement, il est conseillé au patient de se peser une à deux fois par semaine, toujours dans les mêmes conditions pour que le poids soit le plus représentatif possible.

De manière générale, il faut éviter toute perte de poids durant les traitements, que le patient soit en surpoids ou non au moment du diagnostic car il est possible d’être dénutri même chez les patients en surpoids. La perte de poids se fait majoritairement au dépens de la masse musculaire, et donc de l’état fonctionnel.

Sources

Article rédigé par le Dr Antonio Di Meglio, oncologue médical, et Amélie Pelletier, journaliste scientifique

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Quels conseils donner aux patients qui doivent adapter leur alimentation ?
1
min

Les patients atteints de cancer peuvent être sujets à la dénutrition. Pour l'anticiper ou éviter que celle-ci ne s'aggrave, voici quelques conseils à leur partager.

Quels besoins nutritionnels pour les patients atteints de cancer ?

Les besoins nutritionnels en oncologie sont les suivants :

  • Besoins caloriques : 30 à 35 kcal/kg/jour.
  • Besoins protéiques : 1,2 à 1,5 g/kg/jour (pour vous donner un exemple, cela correspond à 100 g de protéines par jour pour un poids de 70 kilos).

Le but des conseils alimentaires est d’aider le patient à maintenir des ingesta caloriques et protéiques les plus proches des besoins. Des conseils de première ligne peuvent être proposés mais une consultation avec un diététicien-nutritionniste est recommandée.

Éviter la dénutrition chez les patients atteints de cancer : quels conseils prodiguer ?

Voici quelques conseils à proposer aux patients pour prévenir la dénutrition ou éviter qu’elle ne s’aggrave :

  • Adapter l’alimentation en privilégiant des aliments qui font envie (que l'on se sent capable de manger) et en ajustant les portions à son appétit.
  • Fractionner les prises alimentaires en ajoutant des collations dans la journée.
  • Enrichir naturellement les repas avec des produits sucrés, des matières grasses et des protéines (beurre, crème fraîche, fromage râpé, dés de jambon, poudre de lait, etc).
  • Éviter le forcing alimentaire (la seule personne capable d’estimer qualitativement et quantitativement ce qu’il peut manger est le patient lui-même).
  • Inviter le patient à adapter son alimentation (textures, associations, horaires, etc.) selon ses symptômes.
  • Pratiquer une activité physique régulière, si besoin adaptée.
  • Optimiser les soins de bouche et/ou les traitements antiémétiques.
  • Éduquer les patients à l’importance de l’observance aux Compléments Nutritionnels Oraux (CNO) prescrits, et proposer des solutions en cas de difficulté. L'objectif des CNO est d'aider à compléter les besoins nutritionnels du patient dénutri, en plus de l'alimentation habituelle.


L'apport des Compléments Nutritionnels Oraux (CNO)

Les traitements peuvent entraîner une modification du goût et de l’odorat. Les dégoûts alimentaires qui en résultent portent souvent sur les aliments les plus protéiques. Il faut donc diversifier les sources de protéines et ne surtout pas se forcer à manger un aliment dont on est dégoûté.

Les CNO sont des préparations nutritives riches en énergie, en protéines, en vitamines et en minéraux. Il existe des compositions et formats variés : boissons lactées, boissons sans lactose, crèmes, jus de fruits, compotes, potages, biscuits, etc. Les CNO sont prescrits en fonction des besoins nutritionnels du patient. De plus, il est préférable de considérer les préférences du patient telles que les textures, les arômes ou bien le packaging. Il est donc nécessaire de tester différents CNO avant de mettre en place une prescription. Un suivi par un diététicien-nutritionniste permet de soutenir la prise en charge nutritionnelle et est essentielle dans ce contexte.

Il est recommandé de les consommer à distance des repas, notamment en collation, en milieu de matinée ou au goûter. Ces produits sont concentrés en protéines et peuvent amener à réduire les prises alimentaires s’ils sont pris peu de temps avant les repas. Pour en améliorer la tolérance, il est donc conseillé de les boire ou de les manger lentement, par petites quantités. Pour les boissons, elles peuvent être mises au frais et couplées avec de l’eau pour les rendre moins sucrées.

Sources

Article rédigé par le Dr Antonio Di Meglio, oncologue médical, et Amélie Pelletier, journaliste scientifique.

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