Les bénéfices de la télésurveillance en oncologie se confirment

Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe le 31 juillet, une étude dirigée par la Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, et menée avec Resilience, démontre les bénéfices de la télésurveillance en oncologie.

Sibylle Pichot
Responsable communication, Resilience
Actualité Resilience - étude scientifique sur la télésurveillance

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VIDÉO TÉMOIGNAGE

Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe mercredi 31 juillet 2024, l’étude Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium démontre pour la première fois dans un contexte multicentrique européen l’intérêt et le processus de mise en œuvre d’un suivi numérique à distance en soins courants de patients pour améliorer la gestion des symptômes liés au cancer. La Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, en est la première auteure.  

L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

L’article Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium, publié le 31 juillet dans l’édition régionale européenne de la prestigieuse revue scientifique The Lancet, s'intéresse à un angle qui avait jusqu’alors été peu exploré, concernant la mise en œuvre d'un parcours de télésurveillance à grande échelle en soins courants. Cette étude offre ainsi des perspectives inédites sur l'utilisation des technologies de santé numérique pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

Menée à travers 33 centres

De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

Source : The Lancet Regional Health - Europe, 101005 - Publié le 31 juillet 2024  
https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.101005 - https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00172-8/fulltext

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Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe mercredi 31 juillet 2024, l’étude Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium démontre pour la première fois dans un contexte multicentrique européen l’intérêt et le processus de mise en œuvre d’un suivi numérique à distance en soins courants de patients pour améliorer la gestion des symptômes liés au cancer. La Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, en est la première auteure.  

L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

L’article Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium, publié le 31 juillet dans l’édition régionale européenne de la prestigieuse revue scientifique The Lancet, s'intéresse à un angle qui avait jusqu’alors été peu exploré, concernant la mise en œuvre d'un parcours de télésurveillance à grande échelle en soins courants. Cette étude offre ainsi des perspectives inédites sur l'utilisation des technologies de santé numérique pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

Menée à travers 33 centres

De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

Source : The Lancet Regional Health - Europe, 101005 - Publié le 31 juillet 2024  
https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.101005 - https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00172-8/fulltext

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L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

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De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

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https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.101005 - https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00172-8/fulltext

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L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

L’article Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium, publié le 31 juillet dans l’édition régionale européenne de la prestigieuse revue scientifique The Lancet, s'intéresse à un angle qui avait jusqu’alors été peu exploré, concernant la mise en œuvre d'un parcours de télésurveillance à grande échelle en soins courants. Cette étude offre ainsi des perspectives inédites sur l'utilisation des technologies de santé numérique pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

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De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

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L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

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L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

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L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

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« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

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« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

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Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe mercredi 31 juillet 2024, l’étude Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium démontre pour la première fois dans un contexte multicentrique européen l’intérêt et le processus de mise en œuvre d’un suivi numérique à distance en soins courants de patients pour améliorer la gestion des symptômes liés au cancer. La Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, en est la première auteure.  

L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

L’article Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium, publié le 31 juillet dans l’édition régionale européenne de la prestigieuse revue scientifique The Lancet, s'intéresse à un angle qui avait jusqu’alors été peu exploré, concernant la mise en œuvre d'un parcours de télésurveillance à grande échelle en soins courants. Cette étude offre ainsi des perspectives inédites sur l'utilisation des technologies de santé numérique pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

Menée à travers 33 centres

De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

Source : The Lancet Regional Health - Europe, 101005 - Publié le 31 juillet 2024  
https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.101005 - https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00172-8/fulltext

Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe mercredi 31 juillet 2024, l’étude Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium démontre pour la première fois dans un contexte multicentrique européen l’intérêt et le processus de mise en œuvre d’un suivi numérique à distance en soins courants de patients pour améliorer la gestion des symptômes liés au cancer. La Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, en est la première auteure.  

L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

L’article Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium, publié le 31 juillet dans l’édition régionale européenne de la prestigieuse revue scientifique The Lancet, s'intéresse à un angle qui avait jusqu’alors été peu exploré, concernant la mise en œuvre d'un parcours de télésurveillance à grande échelle en soins courants. Cette étude offre ainsi des perspectives inédites sur l'utilisation des technologies de santé numérique pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

Menée à travers 33 centres

De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

Source : The Lancet Regional Health - Europe, 101005 - Publié le 31 juillet 2024  
https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.101005 - https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00172-8/fulltext

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Les bénéfices de la télésurveillance en oncologie se confirment

Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe mercredi 31 juillet 2024, l’étude Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium démontre pour la première fois dans un contexte multicentrique européen l’intérêt et le processus de mise en œuvre d’un suivi numérique à distance en soins courants de patients pour améliorer la gestion des symptômes liés au cancer. La Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, en est la première auteure.  

L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

L’article Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium, publié le 31 juillet dans l’édition régionale européenne de la prestigieuse revue scientifique The Lancet, s'intéresse à un angle qui avait jusqu’alors été peu exploré, concernant la mise en œuvre d'un parcours de télésurveillance à grande échelle en soins courants. Cette étude offre ainsi des perspectives inédites sur l'utilisation des technologies de santé numérique pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

Menée à travers 33 centres

De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

Source : The Lancet Regional Health - Europe, 101005 - Publié le 31 juillet 2024  
https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.101005 - https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00172-8/fulltext

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Resilience annonce le lancement de l'étude Resilience Care - 102
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Resilience Care - 102 est une étude multicentrique, randomisée est contrôlée comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel. Elle a pour objectif principal d’évaluer l'amélioration de la qualité de vie d’une large population de patients.

Resilience accélère la recherche sur la télésurveillance en oncologie avec l’étude RC-102

Resilience, la solution de suivi à distance et d’accompagnement des patients en oncologie, annonce le lancement de l’étude Resilience Care - 102 (RC-102). Cet essai clinique randomisé contrôlé d’envergure, qui sera mené auprès de 1458 patients dans 45 établissements de santé, souligne la volonté de Resilience d’être un acteur majeur de la recherche clinique dans le domaine de la télésurveillance médicale et de la prise en charge des patients à distance.

Faire de RC-102 la prochaine étude de référence sur la télésurveillance en oncologie

Resilience Care - 102 (RC-102) est une étude multicentrique, randomisée et contrôlée comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel (soins courants usuels) chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique. RC-102 débutera à partir du premier trimestre 2025, et inclura 1458 patients, au sein de 45 établissements de santé. L’objectif principal est d’évaluer l'amélioration de la qualité de vie d’une large population de patients (stades localisés, localement avancés ou métastatiques ; recevant tout type de traitement systémique, y compris les plus récents -chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapies ciblées, etc.) grâce à la télésurveillance avec Resilience PRO. Les objectifs secondaires de l’étude portent sur l’évaluation des bénéfices en termes de morbidité et sur le plan médico-économique.

Ces dernières années, plusieurs études prospectives randomisées ont déjà démontré les bénéfices cliniques et organisationnels de la télésurveillance médicale en oncologie. Une meilleure prise en charge des signes et des symptômes des patients, grâce au suivi à distance, permet une diminution des toxicités sévères (morbidité), ce qui conduit à une réduction du recours aux urgences et de la durée des hospitalisations ainsi qu’à une augmentation de la durée des traitements anticancéreux. Ces impacts résultent en une amélioration de la qualité de vie et de la survie globale des patients. Ces études ont été menées principalement sur des populations de patients atteints de cancer localement avancés ou métastatiques, et dont les types tumoraux étaient des tumeurs solides. L’étude RC-102 apportera un niveau d’évidence supplémentaire pour l’ensemble de la population de malades atteints de cancer, y compris ceux de stade tumoral localisé, les hémopathies malignes, et dont les traitements administrés sont les plus récents.

Pour le Pr Florian Scotté, Chef du Département Interdisciplinaire d’Organisation des Parcours Patients (DIOPP) de Gustave Roussy, Professeur Associé à l’Université Paris Saclay et Investigateur Principal et coordinateur de RC-102 : " L’étude RC-102, menée auprès d’une large population de patients atteints de cancer, représentative de la vie réelle, contribuera au développement de la télésurveillance médicale en oncologie et permettra aux autorités à travers le monde d’accélérer le remboursement des dispositifs médicaux numériques pour une meilleure prise en charge des patients. "

Contribuer à la recherche pour définir de nouvelles façons de soigner

En octobre 2023, suite à un avis positif de la Haute Autorité de Santé, Resilience PRO est devenu le premier dispositif médical en oncologie inscrit en nom de marque sur la Liste des Activités de Télésurveillance Médicale (LATM), permettant ainsi que son utilisation soit prise en charge par l'Assurance Maladie. L’obtention du remboursement a marqué un tournant majeur pour Resilience qui poursuit son ambition forte de définir de nouvelles façons de soigner et de personnaliser la prise en charge des patients atteints de cancer : le lancement de RC-102 représente une nouvelle étape clé pour la société.

" Grâce à son design rigoureux, RC-102 fournira des preuves supplémentaires solides pour confirmer l'efficacité clinique et organisationnelle de notre approche. Le lancement de cette étude ambitieuse permet également à Resilience de se positionner comme un acteur majeur de la recherche clinique en oncologie, dans le domaine de la télésurveillance et de la prise en charge des patients à distance ", souligne le Dr Charles Ferté, Chief Medical & Patient Experience Officer chez Resilience.

Resilience participe par ailleurs à plus de 19 études cliniques multicentriques menées par ou en collaboration avec des groupes coopérateurs, des centres partenaires académiques ou des industriels. Ces études de phase 1 à 3 couvrent les tumeurs solides, l’hématologie, et la chirurgie chez les patients adultes ou les enfants atteints de cancer. Parallèlement, l'entreprise accélère la valorisation scientifique des données produites en télésurveillance avec des publications et des présentations dans des journaux peer review et des congrès internationaux de premier plan. À l'ESMO 2024, Resilience mettra en avant cinq posters concernant l'impact de la télésurveillance dans les cancers thoraciques, dans les cancers gastro-intestinaux, chez les patients âgés ; les facteurs qui impactent la complexité des soins et l'influence des déterminants de santé sur la qualité de vie et les résultats cliniques. Les résultats de ces différentes études sont basés sur les données de plusieurs centaines de patients.

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Resilience et Roche signent un partenariat
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min

Resilience et Roche Pharma France signent un partenariat dans le but d’améliorer la prise en charge et l’accompagnement des patients en oncologie traités en sous-cutanée.

Resilience et Roche signent un partenariat pour améliorer l’accompagnement et l’expérience des patients en oncologie traités en sous-cutanée

  • Avec la généralisation du transfert hôpital-domicile, la télésurveillance médicale des patients est un enjeu majeur de la qualité du parcours de soin.

  • Resilience et Roche Pharma France viennent de signer un partenariat dont l’objectif est de mettre à disposition, sur l’application Resilience, des contenus spécifiquement dédiés aux patients traités en sous-cutanée dans le but d’améliorer leur expérience et de les aider à mieux vivre ces traitements.

Resilience et Roche Pharma France ont annoncé la signature d’un partenariat dans le but d’améliorer la prise en charge et l’accompagnement des patients en oncologie traités en sous-cutanée. Co-fondée en 2021, avec Gustave Roussy, Resilience a déployé sa solution de télésurveillance auprès de 90 centres de soins et plus de 10 000 patients. Dans le cadre de ce partenariat, une collection de contenus spécifiques dédiés aux traitements par voie sous-cutanée a été développée et mise à disposition dans l’application mobile à destination des patients traités en oncologie avec des médicaments administrés en sous-cutanée. Resilience et Roche ont mis en commun leurs expertises et leurs connaissances des parcours de soins des patients pour déployer ces contenus.

Les traitements d’oncologie en sous-cutanée

Avec l’arrivée de traitements innovants administrés par voie sous-cutanée, il est nécessaire d’accompagner les patients pour répondre aux évolutions du parcours de soins. Ce mode d’administration permet de diminuer sensiblement la durée des injections, de mobiliser moins de ressources médicales et d’améliorer l’expérience et la qualité de vie des patients1-6. Cependant, cette évolution doit être accompagnée d’un suivi renforcé des équipes soignantes, grâce notamment à des outils digitaux efficaces, pour assurer la même qualité de soins.

Un accompagnement pour les traitements « hors-les-murs » de l’hôpital

Face à la progression des maladies chroniques telles que le cancer et à l’enjeu du désengorgement des structures de soins, la télésurveillance médicale est une des solutions pour assurer un suivi des patients de qualité et sécurisé, lorsqu’ils sont pris en charge en hôpital de jour ou en hospitalisation à domicile. Pour les soignants, la télésurveillance leur permet d’avoir un accès rapide, fiable et sécurisé aux données de santé avec un système d’alertes permettant une prise en charge adaptée des signes et symptômes présentés par les patients. Pour les patients, en permettant la prévention des toxicités et des complications, elle contribue notamment à l’amélioration de la qualité de vie et à la diminution des toxicités des traitements7, 8, 9. Parallèlement, l’analyse des données de vie réelle recueillies auprès des utilisateurs de la plateforme de télésurveillance est un atout pour faire avancer la recherche médicale et contribuer à une meilleure organisation des soins.

Une initiative pour accompagner les innovations dans la santé

L’application de Resilience propose différents formats pour accompagner les patients dans leur traitement contre le cancer et tout au long de leur parcours de soins : articles pédagogiques vidéos, podcasts, témoignages, conseils… Ces ressources, élaborées et validées par des professionnels de santé et experts pluridisciplinaires, apportent des réponses concrètes sur la maladie et ses maux. Les patients peuvent aussi participer à des programmes de soins de support digitaux fondés sur une base scientifique, tels que l’Activité Physique Adaptée (APA), la méditation ou le yoga, afin d’apprendre à mieux gérer les effets secondaires des traitements et certains symptômes de la maladie. Pour Roche, cette initiative s’inscrit dans la volonté de créer et développer des solutions qui, au-delà des traitements, améliorent la vie des patients.

Pour Michael Lukasiewicz, Directeur Exécutif Science de Roche Pharma France, « ce partenariat avec Resilience est une illustration de la volonté de Roche de collaborer avec des acteurs venant d’horizons différents, pour mieux identifier et développer les innovations qui aideront les patients à être acteurs de leur parcours de soins. »

« Cette collaboration avec Roche Pharma France fait pleinement sens pour Resilience qui poursuit son objectif de toujours améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer. En accompagnant l’arrivée de cette voie d'administration sous-cutanée, ce projet s’inscrit parfaitement dans notre volonté de définir de nouvelles façons de soigner, de personnaliser toujours plus les prises en charge et de rendre les patients acteurs de leur parcours de soins », souligne le Dr Charles Ferté, Chief Medical & Patient Experience Officer de Resilience.

Les équipes de Resilience ont développé à destination des patients une collection de contenus spécifiquement dédiés aux personnes traitées par voie sous-cutanée. Ces ressources, élaborées et validées par des médecins et experts les aideront à mieux comprendre cette voie d’administration et les aideront à mieux gérer leurs symptômes au quotidien. En tenant compte du rythme des injections et de la durée du traitement, l’application fournit :

  • des articles et conseils pour mieux appréhender la première injection et ses effets secondaires éventuels,
  • des vidéos de médecins pour mieux comprendre cette voie d’administration et son fonctionnement par rapport à la voie par intraveineuse,
  • des témoignages de patients pour partager leur expérience,
  • des épisodes d’un podcast pour initier les patients à la méditation avec une médecin psychiatre.

La collection « traitements sous-cutanés » se déclinera en quatre thématiques accompagnant les patients à tous les instants du parcours de soins :

  1. Comprendre les traitements sous-cutanés
  2. Se préparer à l’Hospitalisation À Domicile (HAD)
  3. Se préparer à l’Hôpital de Jour (HDJ)
  4. Mieux vivre son traitement

Cette collection sera accessible dans l’application le 26 juin 2024.

Par ailleurs, le partenariat prévoit également le développement et la mise à disposition de contenus dédiés aux équipes soignantes afin de les informer sur ces voies d’administration auprès des patients.

M-FR-00011750 -1.0 - Établi en juin 2024

1Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28031173/ , Apr 2017

2Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26806010/ , Mars 2016

3Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34147014/ , Sept 2020

4Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28963915/ , Nov 2017

5Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32240454/ , May 2020

6Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37268157/ , October 2023

7Étude CAPRI https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37268157/) , Avril 2022

8Étude STAR https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2630810 , Ethan Basch (2017)

9Étude PRO-TECT https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2793279 , Ethan Basch (2022)

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Resilience lève 25 millions de dollars
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Après un financement d’amorçage de 5 millions d’euros puis une série A de 40 millions d’euros, Resilience annonce une levée de fonds de 25 millions de dollars menée par Picus Capital et Red River West, avec le soutien de ses investisseurs historiques.

  • Resilience, la solution de suivi à distance et d’accompagnement des patients en oncologie créée en février 2021, ambitionne de définir de nouvelles façons de soigner et de personnaliser la prise en charge des patients.
  • Après un financement d’amorçage de 5 millions d’euros puis une série A de 40 millions d’euros, Resilience annonce une levée de fonds de 25 millions de dollars menée par Picus Capital et RedRiver West, avec le soutien de ses investisseurs historiques.
  • Forte de l’adoption rapide de la télésurveillance médicale en France et portée par la reconnaissance de la valeur clinique de son dispositif médical par la Haute Autorité de Santé, Resilience entend poursuivre son déploiement en France et à l’international. La société vise à devenir le leader européen de la prise en charge à distance des patients atteints de maladies chroniques.

Déployée auprès de 10 000 patients et plus de 90 établissements de santé, Resilience propose une solution de suivi à distance et d’accompagnement des patients en oncologie. À travers sa plateforme de télésurveillance médicale, dispositif médical de classe IIa, et son application mobile destinée aux patients, la société vise à humaniser, fluidifier, personnaliser les parcours de soins et à améliorer la qualité de vie des patients. En octobre 2023, Resilience a obtenu le premier remboursement en nom de marque pour un dispositif médical de télésurveillance en oncologie de la part de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui a reconnu son impact clinique et organisationnel, lui permettant de se positionner comme un nouveau standard de soins en oncologie.

Déployer la télésurveillance à l’international, au bénéfice des patients

Après un financement d’amorçage de 5 millions d’euros en mars 2021 et une série A de 40 millions d’euros en janvier 2022, Resilience annonce un nouveau financement de 25 millions de dollars. La levée de fonds est menée par Picus Capital, fonds d’investissement spécialisé en amorçage dont le siège est basé en Allemagne, et Red River West, fonds de capital-risque spécialisé dans le développement transatlantique d’entreprises tech européennes. Cathay Innovation (fonds global de capital-risque très investi dans la santé digitale), Singular (fonds de capital-risque multisectoriel soutenant les entreprises européennes en forte croissance) et Seaya Ventures (fonds espagnol multisectoriel investissant dans des entreprises tech européennes) participent également à ce tourde table et renouvellent ainsi leur confiance en Resilience, et leur soutien à sa mission de mieux soigner.

Avec ce nouveau financement, forte de l’adoption rapide de la télésurveillance médicale en France et portée par la reconnaissance de la valeur clinique de son dispositif par la HAS, Resilience entend accélérer son déploiement en France et à l’international. La société souhaite poursuivre son déploiement en Belgique, où elle est déjà implémentée en routine au sein de trois établissements (Institut Jules Bordet, CHU Saint Pierre, Clinique Saint-Luc Bouge) et a déposé en janvier 2024, une demande de remboursement auprès de l'Institut National d’Assurance Maladie-Invalidité (INAMI). Alignée sur les mêmes arguments cliniques et organisationnels qu'en France, Resilience vise à obtenir la prise en charge de ses activités de télésurveillance par la sécurité sociale belge.

L'entreprise a par ailleurs la volonté de se développer en Allemagne qui compte environ 500 000 nouveaux cas de cancers chaque année (German Centre for Cancer Registry Data, Report 2021).

Céline Lazorthes & Jonathan Benhamou, Co-fondateurs et Co-CEO de Resilience

« Depuis la création de Resilience, nous portons une vision profondément holistique, centrée autour des patients, et une mission, celle de mieux soigner. Ce financement va nous permettre de faire bénéficier à un plus grand nombre de patients, en France et à international, des bénéfices de la télésurveillance, de l’éducation thérapeutique et des soins de support. Nous sommes très fiers de pouvoir compter sur le soutien de nos investisseurs historiques, rejoints par deux nouveaux partenaires, ainsi que sur la confiance des experts et professionnels de santé qui avancent à nos côtés, au bénéfice des patients. »

Contribuer à la recherche pour définir de nouvelles façons de soigner

Depuis sa création, Resilience ambitionne de contribuer à la recherche médicale avec au cœur de sa démarche, la volonté d’améliorer la qualité de vie et la survie globale des patients. En s’appuyant sur l’analyse de données de vie réelle, recueillies auprès des utilisateurs de son dispositif médical et structurées au sein de son Entrepôt de Données de Santé, la société souhaite aider à comprendre précisément chaque patient pour proposer à chacun un parcours unique et adresser le bon soin, au bon moment. Resilience, qui compte 19 études cliniques en cours, participe à des études multicentriques menées par ou avec des centres partenaires et collabore sur des projets de recherche avec des partenaires académiques ou industriels. La société participe notamment à deux projets européens : l’étude d’envergure « CARE1 », coordonnée par l’institut Gustave Roussy pour améliorer le traitement de première ligne des patients atteints de cancers du rein métastatiques, et le projet novateur « e-Quol » visant à développer un compagnon digital personnalisé selon les besoins du patient afin de promouvoir l’équité en matière de qualité de vie pour les enfants, adolescents et jeunes adultes en rémission de cancer. Resilience présente également cette année des abstracts concernant la télésurveillance médicale en routine, les déterminants de santé et les soins de support digitaux dans les congrès suivants : ASCO, EHA, BSMO, AFSOS et MASCC.

L’équipe de Resilience est à votre écoute

Amina, Eugénie et Timothée, nos Responsables Partenariats, se tiennent à votre disposition pour vous renseigner sur Resilience, la télésurveillance en oncologie et ses impacts.

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